Contenu

Israël, Palestine: vérités sur un conflit

Résumé
" Ce livre est né d'une indignation, mais aussi d'une volonté de comprendre, de faire comprendre. En quelques mois, tous les espoirs de paix au Proche-Orient, née de la poignée de main historique entre Yasser Arafat et Itzhak Rabin en 1993, se sont effondrés. La seconde Intifada a exprimé les limites des accords signés. En France, cette révolte a suscité des solidarités souvent " communautaires", de la part des juifs comme des Arabes. Faut-il se résigner à ces dérives ? N'existe-t-il pas un discours laïque susceptible de transcender ces divisions ? L'affrontement israélo-palestinien a une longue histoire : de la naissance du sionisme à la guerre de 1948 et à la création d'Israël, de la résistance des Palestiniens à leur transformation en réfugiés et la création de l'OLP, de la guerre de 1967 à la paix d'Oslo, mille épisodes dont il est nécessaire de saisir l'enchâinement. Mais ces indispensables rappels ne peuvent suffire. Il convient de le replacer dans cadre d'analyse qui donne un sens universel. Car pourquoi ce qui vaut pour l'ex-Yougoslavie ou l'Afrique du Sud ne vaut-il pas en Palestine-Israël ? La Terre Sainte nous ferait-elle perdre le nord ? Acceptons d'utiliser, pour comprendre cet "Orient compliqé", la boussole de la raison humaine. "

Pas disponible en CD.

Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 22h. 22min.
Édition: Paris, Fayard, 2001
Numéro du livre: 23159
ISBN: 9782213609379
CDU: 956

Documents similaires

Lu par : Michelle Fournet
Durée : 13h. 37min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23135
Résumé:Ce n'est pas la plus grande ville du monde, mais c'est la plus fameuse. Et c'est aussi la ville de tous les dangers. La paix du monde, son équilibre se jouent en partie à Jérusalem. On l'aime, on la hait, on en rêve, on la convoite, on la veut pour soi tout seul, on est prêt à mourir pour elle. Pourtant son histoire est mal connue, on en retient seulement quelques bribes, liées à des personnages qui sont entrés dans le folklore de l'humanité : David, Salomon, les Maccabées, Hérode, Titus qui aima Bérénice, les rois croisés qui s'en emparèrent au nom du Christ, Saladin au nom de l'Islam, Ben Gourion qui en fit la capitale d'un pays créé à partir de la déclaration d'un lord anglais. On ignore souvent qu'elle exista deux mille ans avant d'être conquise par David. On ne sait pas qu'elle fut amorrite, hittite, avant de devenir une colonie militaire égyptienne d'Akhenaton, le pharaon qui, le premier, sur les bords du Nil, quand Moïse y vivait, rêva d'un Dieu unique. On lui doit une religion et une forme de régie, la théocratie, où le pouvoir est détenu par Yahvé, le Dieu unique qui se manifesta dans les sables du Sinaï. D'où naîtront le Christianisme et l'Islam, religions mais aussi civilisations qui découvrent aujourd'hui encore des raisons de s'affronter. Sur quelques kilomètres carrés se dressent leurs lieux saints : le Mur des Lamentations des Juifs, reste d'un temple construit par Hérode qui n'était pas juif, mais arabe, la mosquée d'Al Aqsa que l'on doit à un calife mécréant qu'inspirait Byzance, le Saint Sépulcre enfin, découvert au cours d'une vision par la mère de Constantin sous un temple dédié à Vénus. L'histoire que nous propose Jean Lartéguy évite de se perdre dans les subtilités des spécialistes, de verser dans les passions politiques, religieuses, idéologiques, car elles lui sont étrangères. Elle fait appel aux plus récentes découvertes des archéologues, qui rendent à la Ville Sainte, hors des nuées de légendes qui l'entourent, son vrai visage. Ne dit-on pas qu'à Jérusalem les sages deviennent fous et les fous plus fous encore ? L'auteur, qui vint souvent dans la Ville sainte et y séjourna en agnostique tolérant, s'est efforcé de ne pas tomber dans cet excès. Il tente de nous donner ici une histoire sereine d'une ville qui ne le fut jamais.
Lu par : Pierre Gautier
Durée : 14h. 58min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21384
Résumé:Sur le conflit qui oppose les Gaulois aux Romains, on ne connaît généralement que l'épisode de la conquête des Gaules racontée par César et qui se déroula pendant huit ans au milieu du 1er siècle av. J.-C. Or, c'est dès 390 av. J.-C. que le Gaulois Brennus et ses troupes occupèrent durablement Rome et prononcèrent l'humiliant " Vae victis ", " Malheur aux vaincus ". La prise de Rome fut la cause d'un traumatisme irréductible, sans cesse rappelé par tous les historiens de Rome, notamment par le plus grand d'entre eux, Cicéron. A partir de cet événement majeur, se succédèrent les péripéties d'une lutte inexpiable au cours de laquelle les Gaulois, rêvant toujours de réoccuper Rome, s'allièrent par les armes et la diplomatie à tous les adversaires des Romains Carthaginois avec Hannibal, Grecs avec le roi Persée, Germains ou Barbares lors des grands invasions des IIe et IIIe siècles de notre ère. L'auteur démontre également que la prétendue romanisation de la Gaule, thème sans cesse rabâché par les historiens, fut un leurre ou tout au moins une légende : en réalité, il y eut sans cesse des révoltes gauloises contre l'Empire romain. Pendant dix siècles, liberté et indépendance furent les mots d'ordre constants des chefs gaulois. Si les Gaulois furent toujours vaincus parce qu'ils opposaient leur masse aux tactiques éprouvées des légionnaires romains, ils ne renoncèrent jamais à harceler par tous les moyens possibles l'occupant romain, jusqu'à la chute de Rome au Ve siècle de notre ère.
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 12h. 19min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23952
Résumé:Lorsque Napoléon Bonaparte prend le pouvoir en novembre 1799, il martèle son intention de rétablir l'ordre en France et de restaurer un pays marqué par dix années de crise. Il ne souhaite pourtant pas revenir sur les principes fondamentaux de la Révolution, mais entend la terminer, c'est-à-dire en consolider les acquis sur des bases solides. Le nouvel ordre qu'il impose est donc d'abord politique, et s'accompagne de la mise en place de nouvelles institutions, mais il concerne aussi tous les aspects de la vie en société. II s'incarne alors dans le Code civil qui devient le socle de la France impériale. Les Français n'ont pas tous adhéré à ce nouvel ordre. Pourtant les réactions ne proviennent pas uniquement de ceux qui récusent le régime politique, qu'ils soient royalistes ou jacobins, et que l'on voit à l'œuvre depuis l'attentat de la rue Saint-Nicaise jusqu'à l'affaire Malet. Elles émanent aussi de tous les Français qui refusent le nouvel ordre des choses, les conscrits insoumis ou déserteurs, les vagabonds et les mendiants, les réfractaires au droit rural ou au Code civil, les chouans tombés dans le brigandage. Ce sont eux que le régime décrit comme des fauteurs de désordre. Dès lors le régime cherche à les faire rentrer dans la norme qu'il a fixée. Il dispose pour ce faire de forces de l'ordre particulièrement sollicitées et qui impriment leur marque à l'Empire. Avec la publication du Code pénal en 1810, et le renforcement du contrôle policier sur le pays, l'ordre napoléonien atteint son apogée. Pourtant le régime s'effondre quatre ans plus tard, certes sous les coups des puissances alliées, mais sans que la société reconstruite par Napoléon ait pu servir de rempart pour sauver l'Empire.
Durée : 9h. 18min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 22753
Résumé:Etudie la portée du voyage de Christophe Colomb : traversée de l'Atlantique, unification entre deux continents, multiplication des échanges...
Durée : 5h. 59min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24224
Résumé:L'Italie ? C'est juste sur l'autre versant des Alpes, côté soleil. Vous croyez la connaître, pourtant malgré son accueil amical et sa chaleureuse exubérance, elle se dérobe et demeure énigmatique.
Durée : 11h. 21min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23738
Résumé:Jean-Luc Einaudi retrace dans cet ouvrage certains événements marquants qui ont ponctué la guerre française en Indochine, de 1945 à 1954. Dans les Forces françaises et des États associés, il y eut officiellement 106 658 morts et disparus. Côté vietnamien, le nombre dépasserait le million de victimes. Mais au-delà des chiffres, ce conflit marqua une génération et un pays, comme la guerre d'Algérie ensuite. On sait combien la classe politique française fut partagée à propos de cette guerre, qu'il faut bien appeler coloniale ; elle suscita scandales, affaires louches, et se termina pour la France par la défaite humiliante de Dien-Bien-Phu.Une enquête minutieuse, des témoignages étonnants de certains acteurs de cette guerre, le parcours de ce curieux personnage que fut Georges Boudarel (un Français qui, par conviction, se retrouva instructeur politique dans les camps où étaient détenus des soldats français) font de ce livre un document riche et passionnant sur cette période et cette guerre qui, dans l'inconscient collectif français, continue d'être perçue de façon trouble et ambiguë. Une guerre que certains auraient bien aimé jeter "à la poubelle de l'Histoire'.
Durée : 5h. 51min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21944
Résumé:A l'occasion du 800e anniversaire de la fondation de Dresde, Patricia Bouchenot-Déchin évoque les grands moments de la Saxe et de Dresde, cette ville étonnante du bord de l'Elbe, fruit de la tradition de mécénat d'une dynastie fastueuse, les Wettin. Tour à tour princes-électeurs de Saxe, roi de Pologne, puis roi de Saxe par la grâce de Napoléon, leur cour était, selon Voltaire, " la plus brillante d'Europe, après celle de Louis XIV ". Otto le Riche, les princes d'Altenbourg, Auguste le Fort et ses innombrables maîtresses parmi lesquelles l'éblouissante Aurore von Koenigsmark, mère du maréchal de Saxe, et la toute-puissante comtesse Cosel, mais aussi l'intriguant comte de Brühl et la douce et intelligente Marie-Josèphe de Saxe, mère de Louis XVI, de Louis XVIII et de Charles X sont les héros de cette histoire. Le peintre Arcimboldo, l'alchimiste Boettger, les compositeurs Bach, Chopin, Berlioz et Wagner, les écrivains Voltaire, Balzac et George Sand se côtoient, s'affrontent ou se fuient tandis que les grands de ce monde font et défont le destin de la Saxe jusqu'aux heures sombres où se lèveront les hommes et les femmes de l'ombre. A Dresde, les héros sont légion ; grandes figures et anonymes de tous temps se côtoient. Mais la vraie héroïne, c'est la ville elle-même qui, tel le phénix, renaît sans cesse de ses cendres.
Lu par : Renée Coquemont
Durée : 8h. 49min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 25131
Résumé:Étrange théâtre, ce 16 juin 1940, que la ville de Bordeaux devenue la capitale improvisée d'une France déjà largement envahie par les troupes hitlériennes : trois conseils de ministres en vingt-quatre heures, présidés par deux chefs de gouvernement successifs, Paul Reynaud et le maréchal Pétain, l'un à bout de résistance, l'autre usé par l'âge et décidé à arrêter les combats. Un monde s'écroule au milieu d'un immense exode et d'un chaos indescriptible. Une république se meurt dans une indifférence quasi générale. Ce moment dramatique, écrit Éric Roussel, marque la vraie rupture de 1940, non seulement parce que tout un pays bascule alors dans l'inconnu, mais surtout parce que cette journée révèle, en miroir, les causes immédiates et lointaines, politiques autant qu'intellectuelles, culturelles et morales, d'une défaite qui, au fond, n'est pas si étrange. Récit d'un naufrage prévisible, ce livre interroge également à frais nouveaux les failles méconnues et les faiblesses parfois insoupçonnées de cette IIIe République finissante qui va expirer à Bordeaux dans le tumulte, l'incertitude et, pour beaucoup, l'inconscience de la partie terrible qui se joue alors ; il retrouve les grands protagonistes de ce drame et d'autres visages moins connus ; il en restitue les opinions, les engagements, les passions, les arrière-pensées... Mais dans ce chapitre si sombre on entrevoit aussi, portés par une prescience et une détermination inespérées, les germes d'une régénération politique nationale et d'une configuration inédite des rapports entre les peuples européens : le 16 juin aura été l'école de deux hommes aussi exceptionnels que différents, Charles de Gaulle et Jean Monnet.
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 8h. 49min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24557
Résumé:Deux janvier 1959 : les colonnes du Che Guevara et de Camilo Cienfuegos entrent à La Havane ; Quelques jours plus tard, Fidel Castro fait, à son tour, une entrée théâtrale dans la capitale cubaine. La révolution castriste triomphe grâce à une poignée d'hommes descendus de la sierra Maestra. Des Robins des bois modernes que la communauté internationale regarde avec bienveillance. Les stars de la planète accourent pour humer de près cette révolution à part qui jure de rétablir la république et la démocratie dans une île considérée comme le bordel de l'Amérique. Une véritable épopée hollywoodienne à 140 kilomètres des côtes de Floride. Pendant des mois, Le Lider maximo avance masqué pour installer sous les hourras de la foule une dictature qui met en coupe réglée une nation entière. C'est cette histoire extraordinaire mais vraie que raconte, jour après jour, ce livre, grâce aux témoignages des rares acteurs témoins de cette époque. Une histoire qui se déroule comme un film d'aventures avec ses héros et ses traîtres, ses flamboyances et ses contradictions. Cinquante ans après, Fidel Castro est toujours là.
Lu par : François Goy
Durée : 4h. 25min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21811
Résumé:Au douzième siècle, l'Europe chrétienne atteint son apogée. C'est le siècle des premières croisades et des premières cathédrales. Mais entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, le conflit est incessant. Entre 1160 et 1180, une véritable guerre va mettre aux prises un empereur d'Allemagne tout-puissant, Frédéric Barberousse, et un pape sans moyens dont l'histoire a presque oublié le nom, Alexandre III. Quel est l'enjeu de ces batailles ? La domination de l'Europe pour l'Empereur ; l'indépendance du Saint-Siège pour Alexandre. L'assassinat de Thomas Becket, la destruction et le sac de Milan - la plus grande ville européenne de l'époque -, le soutien par la Sicile et la France du combat d'Alexandre, la défaite des armées de Frédéric écrasées au nord de l'Italie par une armée lombarde sortie de terre, tout cela va scander un combat qui va ébranler l'Europe durant ce douzième siècle finissant. La scène finale se déroulera à Venise. L'Empereur devra s'agenouiller devant Alexandre, sous les regards sidérés de la foule vénitienne qui contemple pour la première fois de son histoire un pape et un empereur. Au lendemain de ces vingt ans, l'Eglise ne sera plus tout à fait la même. Comment fut menée cette lutte qui, au-delà de sa dimension religieuse, présente bien des points communs avec les affrontements d'hier, d'aujourd'hui ou de demain ? C'est cette page d'histoire que nous raconte avec un grand talent Georges Suffert, l'auteur de Tu es Pierre.
Lu par : Jean Vergnolle
Durée : 17h. 25min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21128
Résumé:En France, l'Etat-Nation est parvenu à forger son unité malgré la diversité des régions qui l'ont composé. Cette unité est parfois remise en cause, de nos jours, par les revendications identitaires, plus ou moins actives, des aires périphériques : l'Alsace, la Lorraine, la Flandre, la Bretagne, le Pays basque, le Roussillon, les pays d'Oc, la Savoie, et la Corse bien sûr. Emmanuel Le Roy Ladurie, spécialiste de la " longue durée " braudelienne, rend compte ici des diverses histoires régionales ; de leur intégration simultanée ou successive par la politique de la monarchie d'Ancien Régime et des régimes issus de la Révolution. Bilan d'une réussite incontestable, mais peut-être précaire : un " nouveau cycle de contestation régionale " n'est-il pas en train de naître ? Cette autre manière de faire l'histoire de la France est aussi une réflexion sur l'avenir.
Lu par : Dune Cherville
Durée : 3h. 23min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23783
Résumé:L'originalité du Japon tient à ce que les changements de son histoire s'inscrivent comme naturellement dans un cadre immuable. Quelle est pourtant la dynamique interne de ce pays qui, depuis sa préhistoire jusqu'à la rénovation de Meiji, a su garder son unité ?